Le premier musée du réalisme
fantastique
Après plusieurs années d'attente,
le premier musée du réalisme fantastique verra son jour
prochainement tout à coté du célèbre château de Zeist (Utrecht)
en Hollande. La construction de ce musée d'art du réalisme
fantastique est prévue dans le centre de la Hollande, dans
un bel environnement culturel. Aux Pays-Bas de grands événements
se préparent afin de promouvoir l'art du Réalisme fantastique
dans ce futur musée d'art moderne, et d'améliorer l'expérience
de l'art classique et imaginaire des artistes. Bien que
des progrès récents concernant la réalisation du musée aient
été accomplis par des négociations, certains obstacles demeurent
encore pour la construction de ce muée du fantastique. L'ouverture
de ce musée du fantastique ne se fera probablement pas avant
2010. M. van Soest a commencé son aventure artistique, en
se concentrant en particulier sur les œuvres fantastiques
du grand maître hollandais, Johfra. Des centaines d'oeuvres
de cet artiste de l'imaginaire accompagnent sa collection.
Depuis plus de vingt ans M. Rardy van Soest est le mécène
des peintres de renom, mais aussi des artistes peintres
plus ou moins connus qui ont consacrés leurs talents et
leurs dons vers un voyage magique et onirique, souvent,
avec une vision hallucinatoire, mais aussi poétique. M.
Rardy van Soest, grand mécène pour les artistes peintres
du fantastique, dont la collection d'art est très impressionnante
fera de ce lieu magique un musée consacré uniquement au
réalisme fantastique, aux expositions des artistes peintres
contemporains ainsi que des "maîtres" du passé. En outre,
dans les années à venir, une académie sera rattaché au musée,
et des liens seront établis avec les académies du monde
entier Au cours des dernières années, M. van Soest a élargi
son point de vue artistique en établissant des relations
solides avec les artistes, les galeries et les musées afin
de rester en contact avec eux. M. van Soest veut faire une
entrée remarquable dans le monde international de l'art.
Il est toujours très important pour lui d'élever l'art fantastique
et les arts en général, pour accomplir son projet de musée,
et pour la promotion des artistes qui lui sont chers. D'une
façon remarquable, son amitié avec les artistes du réalisme
fantastique, qui font parti de son entourage est importante
afin d'établir les relations entre l'art, les artistes,
les galeries et les musées. Actuellement, la collection
de M. Soest Rardy tourne autour de 800 œuvres qui seront
exposées dans son muée fantastique. Des oeuvres d'artistes
comme Ernst Fuchs, HR Giger, André Martins de Barros, Beksinsky,
Johfra, Peter Gric, Robert Venosa, De Es Schwertberg, Andrew
Gonzales, Victor Safonkin, Oleg Korolev, Igor grechanyk,
Roubinov Jacobson et de nombreux autres, sont incluses dans
sa collection d'art fantastique. Des Pays-Bas, M. van Soest
présentera d'autres artistes du visionnaire comme Rene Zwaga,
Michaël Hiep, Herman Smorenburg et Petar Meseldzjia.
Les relations entre artistes
collectionneurs et galeries
Entre l'artiste peintre qui
apporte ses travaux de création et le collectionneur
qui sera ravi de les posséder, se place la galerie
qui va assurer la promotion de l'artiste peintre tout en
mettant à la disposition du public les oeuvres abouties
de l'artiste peintre qui lui sont nécessaires. La
galerie est donc le lieu qui, à la fois, expose et
est à même de connaître les besoins du
public et des collectionneurs.
C'est dire l'importance de la liaison entre la galerie
et le collectionneur que l'on essaie de favoriser depuis
de longues années. Mais cette liaison, même
dans le cas où elle fonctionne bien, ne suffit toujours
pas à repérer les talents cachés d'artistes
peintres timorés dans le contexte de société
post-commerciale où nous vivons. En particulier les
besoins collectifs provoqués et conditionnés
par la presse, où par l'utilisation irrationnelle
de certains médias, sont ressentis d'abord par les
artistes peintres avant d'intéresser commercialement
les galeries qui pourraient les aider. Il est surprenant
de constater combien peu d'artistes peintres se donnent
la peine de réfléchir ou de s'informer sur
les tendances artistiques des galeries qui résultent
de quelques courants du monde pictural tels que ceux cités
un peu plus loin. Un exemple est donné sur la promotion
de l'art : d'abord apparue comme un souci au développement
de mouvements artistiques, elle suscite aujourd'hui des
marchés nouveaux et bien juteux pour des galeries
d'art, permettant une certaine spéculation douteuse
dans le devenir et la continuité de l'artiste peintre
dans son trajet. Une politique de la valorisation à
la création serait donc nécessaire pour favoriser
les contacts entre artistes peintres, galeries et centres
d'intérêt en matière d'art, de telle
façon que les goûts artistiques des uns soient
mieux connus et répartis et que les besoins d'artistes
peintres connus ou inconnus puissent connaître de
nouveaux débouchés par un intérêt
commun, en égard aux mouvements artistiques du siècle
passé.
Le rôle de l'artiste peintre étant, soit, de
provoquer dans la mesure où il surprend spontanément
ou de s'effacer s'il n'a vraiment rien à dire. Pour
cela il ne suffit pas de plaire aux galeries ni d'informer
les médias, mais de vivre son art en symbiose avec
son entourage. L'artiste peintre doit mettre les galeries
à même d'évaluer les risques d'exploitation
de son oeuvre, et créer des contrats permettant aux
galeristes de prendre ces risques, compte tenu des crises
économiques répétées que nous
traversons.
La valorisation d'une oeuvre d'art prend place dans un contexte
d'échanges d'information entre l'artiste peintre,
la galerie et le collectionneur. Ces échanges permettent
un suivi sur l'évolution de l'oeuvre, avec le concourt
des galeristes, entre l'art d'aujourd'hui et les collections
d'hier, l'artiste peintre y apporte son univers artistique,
avec ses joies et ses souffrances, et le collectionneur
son amour inconditionnel de l'art.
Actuellement, et chaque jour émergent de nouveaux
artistes peintres que personne ne remarque plus parce qu'ils
font parti d'une tendance artistique stéréotypée
de notre société. De ces tableaux dont on
dit : « C'est tout ! C'est
nul ! Je peux en faire autant ! »
Il ne suffit pas de savoir les peindre, il faut pouvoir
les peindre, en y apportant des idées majeures et
uniques par rapport à ce qui existe déjà,
mais très peu d'artistes se font à cette idée
qui les rebute.
Vous faîtes peut être des oeuvres personnelles
et les croyez uniques. Vous aimeriez participer à
de grands évènements artistiques, et trouver
de temps en temps des idées pour conclure des ventes
dans de grands salons, dans des galeries voire dans votre
atelier ? Alors, lancez vous.
Savoir vendre son oeuvre c'est tout un art. Regardez autour
de vous et ne dites surtout pas si vous ne vendez rien « Le
public est nul, il n'a aucun goût »
donnez seulement goût au public et votre travail en
sera récompensé. Vous serez surpris de voir
que vous en êtes capable et, alors, vous pourrez vendre
sans aucun problème le fruit de votre travail.
Là encore, les tendances artistiques qu'on sait et
qu'on remarque à force de trop les voir, ne sont
plus un gage de « savoir faire »
pour tout un chacun, mais pour qui sait regarder, avec une
tournure d'esprit artistique et inventive.
Certains artistes peintres, en lisant ce qui précède,
diront sûrement : « Tout
ceci est bien beau, mais s'adresse à l'élite
d'un monde qui n'est pas le mien » :
Je me sens obligé de leur dire non. A l'origine du
grand Art, et à notre époque surtout sont
issues de remarques importantes sur l'art : un
artiste peintre qui travaille sur une idée peut étonner, surprendre,
choquer, voire rendre son public complètement fou
et désoeuvré devant son oeuvre, mais, il sera
beaucoup plus qualifié qu'un autre, souvent bien
meilleur que lui, pour être reconnu, s'il est le précurseur
d'une idée innovante dans cet art et s'il a de grandes
relations pour satisfaire l'ego de ses admirateurs. Dans
ce cas, les ventes en galerie auront beaucoup plus de chance
de se réaliser en démontrant que l'art est
surtout percutant en affaire de créations par des
mouvements de mode, par rapport à un marché
qui s'essouffle et dont le besoin est de respirer dans des
courants souvent difficiles à accepter par l'artiste
peintre, mais nécessaire à un mode de vie
bien souvent artificiel;
Je vais m'efforcer de démontrer que l'art ne
crée pas l'artiste, mais son contraire.
Il semblerait, il y a peu près une centaine d'années
que les grands courants expressionnistes, impressionnistes,
surréalistes, aux compositions et abstractions révolutionnaires
pour l'époque, étaient le summum de nouveaux
mouvements artistiques et l'apanage de quelques artistes peintres
aux idées géniales; et puis brusquement et
hélas pour la créativité, nous avons
eu des mouvements qui sont venus en concurence "soit
disant intellectuels, littéraires et
artistiques", pour faire table rase, de toutes
les contraintes idéologiques, politiques et artistiques.
« le Dadaïsme, le pop art,
l'art minimal, l'art conceptuel et bien d'autres nouveaux
courants de l'art; » Ces mouvements
ont mis en avant un esprit gamin, avec les conventions et
les convenances d'un jeu ludique. La raison était
sans logique et extravagante, suivie d'un humour et d'une
dérision absurde, affichant un mépris total envers les "valeurs
artistiques" du passé. Ses artistes peintres se
voulaient irrespectueux, extravagants; Ils montraient une
liberté désinvolte, pour laquelle ils utilisèrent
tous les matériaux et formes disponibles pour créer
n'importe quoi d'hétéroclite. Ils recherchaient finalement
une liberté aux tendances plutôt superficielles, dont
les créateurs, amateurs pour la plupart, ont essayé
de nous les faire vivre et avaler, par des idées
farfelues, au détriment d'un patrimoine artistique
qui nous est cher.
Il faut de tout pour faire un monde, peut on dire, mais,
n'exagérons pas, vendre une fortune « soit
disant une oeuvre d'art, faite
d'excréments dans une inclusion transparente
», c'est plutôt rabaisser l'intimité
de tout un chacun par le dégoût. Leurs succès
internationaux ne se sont pas fait attendre trop longtemps
mais furent aussi vite éphémères, au
point que le public se sentit humilié et offensé
devant tant de bêtises.
J'ai tout lieu de penser que l'artiste peintre s'il ne crée
rien aujourd'hui ou s'il le fait ou le fait faire par quelqu'un
d'autre, aura toutes les chances de réussir surtout
s'il n'y connaît rien et en fait référence
autour des médias avec l'appui de gens reconnus.
Comment envisager n'importe quoi par n'importe qui, sur
un support quelconque où l'on place sans réfléchir
n'importe quoi, où l'on gribouille rien qui ne ressemble
à rien, où l'idée est souvent saugrenue,
et où elle s'ébranle toujours par ses fondations.
L'artiste peintre se laisse t'il vivre par la facilité,
ou exploite-t-il vraiment bien son art avec le coté
snobinard de nouveaux riches ? Ou bien, son art, a-t-il
trop de pouvoir sur lui sans aucune exigence de sa part;
J'ai tout lieu de croire que nous vivons une période
de grands bouleversements où l'homme à besoin
de négocier avec son passé pour accepter son
devenir s'il veut se reconstruire. Il est également
important de prévoir dans ce type d'art des garde-fous,
de façon à se protéger d'avance contre
des tentatives de facilités, toujours à craindre,
lesquelles se trouveraient d'avance à entraver le
chemin parcouru et déjà accidenté de
l'artiste peintre.
Plaignons le collectionneur en herbe qui se trouve complètement
désarmé devant une telle folie de l'art, devant
ce profil de jeunes artistes peintres se trouvant devant
un marché surfait où l'art est à l'agonie
et où il ne fait nullement bon d'exercer sa passion.
L'art, sans le savoir s'aveugle ainsi tous les jours. Alors
que les galeries sombrent de plus en plus dans le noir,
les collectionneurs y attendent des jours meilleurs; L'artiste
peintre sans ses repaires et ses pairs se perd, et les couleurs
perdent leurs éclats et sont encore plus ternes sur
la palette. Si l'art d'aujourd'hui n'atteint jamais un niveau
supérieur et unique qui le clôturerait, il se justifie donc
par rapport à une simple expérimentation, à une limite constructiviste
de sa création stratifiée en valeurs de pertinence, d'absolu,
par l'artiste peintre. Le niveau artistique perd ainsi sa
pleînitude, étant incapable de répondre des autres valeurs
artistiques. Dès lors l'artiste peintre, bien qu'aveugle
à la demande, devient tout aussi légitime et il nous concerne
de plus près. Le travail de son savoir se reconstruit actuellement
à partir de nouveaux artifices comme capacité de modernisation
des ensembles plutôt que de créations (de plus en plus improbables).
Le suivi du travail de l'artiste peintre est de moins en
moins intéressant en ce que, justement, il ne prétend à
aucune demande du beau, et donc a aucune sincérité mais
à l'expliquer et fournir une "Théorie artificielle
de l'inintelligibilité de l'art d'aujourd'hui",
"créer une théorie de la suffisance, dont la nature
soit telle que l'acte même de reconnaître soit une conséquence
de la pauvreté de l'art ". Cette théorie de la méconnaissance
se révélera d'un abord oppressant, ce qui lui donne son
niveau de médiocrité dont il est vain de pouvoir "étaler"
le savoir sur le parcours historique, les méconnaissances
médiatiques qui génèrent l'approche à l'horreur. La méconnaissance
elle-même ne peut guère aller au-devant de la créativité
comme interposition entre conception et création, sensation
et différence, réduite à son niveau d'exploitation. Le suivi
du travail de l'artiste doit permettre d'unifier les arts
dans un dogme stratifié en niveaux de compétences et de
créativité dans toutes les connaissances du monde des arts.
André Martins de Barros
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